Le conseil lecture du vendredi soir Spécial Festival : Suspicion(s)

Le conseil lecture du #Festivaldepolar Nuit blanche du Noir de #Mons pour tenter de déjouer les 

Suspicion(s) (Ophélie Cohen) 

Rachel et Hugo s’aiment à la folie. Tout leur sourit. Apres quelques années, ils ont un enfant, Aaron. Et Rachel se transforme en mère. Elle se dévoue corps et âme à celui qui est maintenant l’objet de tout son amour, reléguant peu à peu sa vie de femme aux oubliettes. A la grande frustration d’Hugo qui tente, tant bien que mal, de rester un bon père et un mari potable. Mais… le 31 décembre 1999, la veille du 10ème anniversaire d’Aaron, Hugo quitte le domicile conjugal pour rejoindre la femme dont il est désormais amoureux. 

Aaron décide de consigner dans son nouveau journal intime les changements qu’implique le départ de son père. Sur son enfance. Sur sa mère.

2002. Le corps de Hugo est découvert dans le bois de Lèves. Suicide? Mais un mot manuscrit trouvé sur le corps de Hugo soulève des questions. Nathalie, brigadier chef à la Brigade des mineurs, démarre une enquête qui ne lui était pas destinée et dont elle sortira frustrée. 

Quatre personnages, quatre récits , quatre souffrances, quatre regards sur une même situation. Quatre manière de percevoir et de réagir. Quatre manière de comprendre et d’expliquer . Quatre vies bouleversées. Ophélie Cohen nous livre ici un thriller psychologique très dense qui aborde sous un angle original et peu fréquent un terrible problème sociétal, la violence faite aux mineurs. Car tout ici est affaire de crédibilité de la parole laissant le champ libre à toutes les manipulations. Ou les vengeances. Glaçant ! (CD)

Suspicion(s) . Ophélie Cohen. Ifs. Phenix noir, 2023.

Ophélie Cohen sera au Festival Nuit blanche du Noir de Mons le samedi 9 novembre 2024.

Vous trouverez ce livre chez votre libraire habituel, évidemment! Sinon, commandez Suspicion(s) sur Librel, le site des libraires francophones indépendants de Belgique.

Ce texte est soumis à la loi sur la reproduction. Autorisation à demander à inculq@gmail.com . Pour des raisons de lisibilité, ce texte utilise le masculin dit «générique » pour désigner des ensembles mixtes. Il n’est donc pas genré.