Conseil lecture pour la Nuit blanche du Noir

Le conseil lecture du Festival Nuit blanche du Noir pour revivre …

Le jour où Kennedy n’est pas mort (R.J. Ellory)

Il ne s’est rien passé le 22 novembre 1963. Comme prévu le Président John F. Kennedy et la first Lady Jackie ont fait leur visite à Dallas et sont rentrés ensuite à la Maison Blanche.

Le 4 juillet 1964, Mitch Newmann, un photojournaliste de seconde zone, apprend le suicide Jean Boyd, cette femme dont il était éperdument amoureux et qu’il aurait dû épouser 15 ans plus tôt, s’il ne s’était pas entêté à vouloir devenir le plus grand reporter de guerre et à partir en Corée pour y arriver. Quatre mois plus tard, il était rentré brisé. Et Jean l’avait quitté. Aujourd’hui, ni lui ni la mère de Jean ne peuvent croire au suicide. Alors Mitch va chercher à comprendre. Et ses recherches vont le mener à Dallas où, semble-t-il, Jean enquêtait sur les accusations de corruption qui entachaient l’élection du Président en 1960. Mais, apparemment, les démarches de Mitch dérangent beaucoup de monde. De l’inspecteur Nelson Shaw, qui avait aidé Jean en novembre, à Jack Ruby le propriétaire de la boite de strip-tease où se réunit un groupuscule communiste dont fait partie Lee Harvey Oswald, ce militant pas très recommandable.

Pendant ce temps, à la Maison Blanche, Bobby Kennedy s’affaire pour garantir l’investiture de son parti à Jack, le 24 août. Mais Jack est bien plus préoccupé par ses maitresses, ses médicaments et le secret autour de ses frasques que par son deuxième mandat. Est-il vraiment le bon candidat pour la suite ? Faut-il, malgré son puissant charisme, le maintenir à son poste ? L’engouement pour sa personne reste puissant, mais…

Evidemment, sans le vouloir, Mitch va mettre un grand coup de pied dans la fourmilière et découvrir, un peu tard, les vraies raisons de l’enquête menée par Jean !

L’auteur anglais Roger Jon Ellory, un des écrivains favoris du festival Nuit blanche du Noir, livre ici, comme à son habitude, un thriller sur les heures sombres de l’Amérique. Pour une fois, il choisit la forme de l’uchronie qui convient parfaitement à son propos : décortiquer le rôle de chacun des conseiller du Président et dresser de lui un portrait au plus proche de la réalité. Peu flatteur, donc. Mais le roman, lui, a un côté initiatique qui lui donne une énergie et une puissance d’analyse peu commune. (CD)

Le jour où Kennedy n’est pas mort. Sonatine, 2020.

R.J. Ellory sera présent au Festival Nuit blanche du Noir par video interposée!

Ce texte est soumis à la loi sur la reproduction. Autorisation à demander à incul@gmail.com

 

 


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