Souvenir du #Festivaldepolar Nuit blanche du Noir de #Mons 2022, un conseil lecture pour une fin de semaine à déguster du

Chocolat amer (Philippe Blasband).

Sabine Verhelst était pute. Dans une autre vie. Depuis 20 ans, elle est la propriétaire et tenancière du café La Belette situé sur la place Cardinal Mercier, en face de la gare de Jette. Depuis 20 ans, elle tient l’alcool, la drogue et le sexe à bonne distance. Depuis qu’elle s’est fait tabasser pour avoir démasqué le tueur de prostituées qui sévissait à l’époque et en avoir échappé par miracle.

Alors ce matin de juillet 2020, en pleine canicule et au plus fort de la pandémie, quand Sabine découvre un cadavre au beau milieu de son café, elle n’est pas loin de penser que les emmerdes recommencent. Qui a bien pu « oublier » ici  le cadavre de François, l’efficace et compatissant employé du CPAS de Jette ? Vu ses origines ce pourrait être un règlement de compte entre bandes du milieu africain. Mais Sabine doute. Bientôt un deuxième cadavre  est retrouvé à son domicile même. Serait-elle visée ? Aussi lorsque la police, en souvenir de ses exploits passés, lui interdit formellement d’enquêter, Sabine se lance à corps perdu dans la recherche de la vérité. Même si, pour cela, elle doit affronter les  témoins de son passé et toutes les mafias bruxelloises réunies. 

Voilà un vrai roman jouissif, plein d’humour et d’émotions. Il nous promène à travers Bruxelles à la suite de Sabine qui, entre deux morceaux de chocolat (si possible noir 80%) et quelques absences, séquelles neurologiques des coups reçus, nous emmène dans une ville quasiment inconnue et pour le moins étonnante. On sort heureux de cette lecture (c’est assez rare pour le signaler) et on se plaît à penser que la suite des aventures de Sabine Verhelst sera excellente pour notre moral ! (CD)

Chocolat amer. Philippe Blasband. Le castor astral,

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