Le conseil lecture du #Festivaldepolar Nuit blanche du Noir de #Mons pour tenter de conquérir
Stella (Piergiorgio Pulixi)
Les chants des innocents ont recommencé. Le vice-questeur Vito Strega est à nouveau la proie des voix intérieures qui le hantent depuis l’enfance. Il est obligé d’avoir, une fois de plus, recours aux médicaments que lui prescrit le Docteur Borgogna, son psy de toujours.
Retrouver Mara et Eva et enquêter avec elles sur un crime horrible va, peut-être, l’aider à écarter ses fantômes. A Cagliari, son équipe est concentrée sur l’assassinat de Stella, une jeune fille de 17 ans, dont l’exceptionnelle beauté a été sauvagement défigurée à coups de couteau. Une mort d’une rare violence. Qui pourrait s’expliquer de bien des façons : crime sexuel, jalousie, vengeance, tentative de déstabiliser un réseau de dealers, …
Sur fond de rivalité avec les carabiniers, Mara et Eva doivent mener leur enquête dans le quartier populaire de Sant’Elia où les flics n’ont pas droit de cité. Strega, lui, plonge au cœur de l’histoire de Stella, bien décidé à découvrir toute la vérité, même au prix d’une rupture avec l’équipe.
On ne peut que répéter tout le bien que nous pensions des romans de Pulixi (voir L’île des âmes ou L’illusion du mal ) et Stella ne s’écartera pas de la règle. Loin des histoires de tueurs en série, Pulixi livre ici une intrigue presque intime où le noyau familial dysfonctionnel va jouer le rôle central. Sur fond de misère, de code d’honneur , d’omerta, de déréliction, et d’exploitation en tous genres, la violence semble être la seule réponse possible pour la survie. Dans une intrigue où les points de tension s’enchaînent, le lecteur n’a pas de répit malgré l’humour qui ponctue le récit. On souffre, on aime, on est dévasté, on rit, on s’interroge sur le sens de la vie avec Strega, Mara et Eva. Que demander de plus? Une suite rapide!
Stella (Piergiorgio Pulixi), Gallmeister 2025 . Traduit de l’italien par Anatole Pons-Reumaux.
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Nuit blanche du Noir 