25 décembre 2020. Noël.
Voilà un jour qui restera certainement dans les mémoires.
Peut-être aurions-nous dû décider qu’il n’y aurait Pas de Noël cette année, comme Luther et Nora Krank, les héros de John Grisham, qui ont choisi de ne pas célébrer la naissance de Jésus. Donc, pas de cohue dans les magasins, pas de dinde racornie, pas de courses effrénées aux derniers cadeaux et pas de sapin, synthétique ou pas. Mais, bien sûr, rien n’est jamais aussi simple, surtout quand des voisins « pro » Noël décident de tout faire pour empêcher une telle hérésie.
On a d’ailleurs un peu l’impression que, pour nous, le virus se comporte comme Le voleur de Noël décrit par Mary et Carol Higgins Clark, lequel escamote le grand sapin autour duquel, à New York, au pied du Rockefeller Center sur la 5e Avenue, la foule se rassemble le 24 décembre. Mais les apparences sont trompeuses: ce n’est évidemment pas un simple sapin qui disparaît!
Faire la fête le 24 décembre l’an prochain (?) , ce sera probablement nous retrouver dans la même situation que La disparue de Noël de Rachel Abbott, qui revient, après plusieurs années d’absence! Natasha, six ans, a disparu dans l’accident qui a coûté la vie à sa mère. Elle réapparaît, à Noël, en adolescente mutique ce qui fait la joie de son père David , dont la nouvelle épouse ne l’entend pas vraiment de la même façon!
Au moins pouvons-nous imaginer qu’on évitera L’assassinat du Père Noël déjà évoqué par Pierre Véry en 1934, et dans lequel le Père Noël assassiné n’était pas le vrai Père Noël, du moins pas celui que l’on croyait qu’il était. Vous suivez? Non? C’est normal, l’intrigue est tout aussi complexe que les explications du Comité de concertation avant l’annonce d’un pré-(im)possible-déconfinement. En tous cas , cher Père Noël, Quand tu descendras du ciel,
évite de faire comme Benjamin Varenne le héros de Gabriel Katz qui a délaissé son boulot de Père Noël aux grands magasins pour celui d’ouvreur à l’Opéra, pendant les fêtes de… Noël! En volant au secours d’une jolie ballerine, il dérange quelques maffieux et met le bras dans l’engrenage des très gros ennuis. Il aurait mieux fait de conserver son job précédent! Beaucoup plus calme!
Bon, et quel temps aurons-nous pour cette non-fête 2020? Noir comme neige, selon l’expression de Peter Robinson? En tous cas à Eastvale, dans le Yorkshire, la neige est tombée. Juste avant Noël, Caroline Hartley est retrouvée nue au pied de son sapin, poignardée. Une nouvelle enquête pour l’inspecteur divisionnaire Banks, secondé par le sergent Richmond et la détective Susan Gray, qui vont devoir aller bien au-delà des apparences et apercevoir le noir sous tout ce blanc de carte postale.
Ou bien aurons-nous droit à La moisson de glace comme dans ce roman de Scott Philipps situé une nuit de Noël enneigée, en plein cœur du Kansas? Et si Charlie Arglist, l’avocat qui a réussi à tromper un ponte de la mafia pense pouvoir quitter la ville pour les tropiques, il en sera pour ses illusions!
Au fond, en 2020, nous nous sentirons un peu comme l’inspecteur Frost qui prévoyait de passer des fêtes tranquilles. Mais quelques jours avant Noël, Tracey Uphill, huit ans, ne rentre pas du catéchisme. Frost se voit confier l’enquête, avec un jeune inspecteur fraîchement diplômé, Clive Barnard, très déçu d’échouer dans ce patelin alors qu’il espérait se retrouver à Londres! Les pistes se multiplient, la neige tombe rendant les recherches de plus en plus difficiles, l’espoir de retrouver la fillette vivante s’estompe. Mais c’est mal connaître Frost! Alors, avec Rodney D. Wingfield, envers et contre tout, nous lui souhaitons – ainsi qu’à vous, bien entendu! – Joyeux Noël, Frost! (CD)
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N’hésitez pas à consulter l’article du blog Zone Livre sur le même sujet.